Des murs invisibles

Des quartiers morcelés de Beyrouth aux différentes régions du Liban, des sortes de petites frontières invisibles donnent à ces territoires des identités religieuses et politiques très fortement marquées. Est-ce que ce sont les stigmates de l'ancienne guerre civile, qui donnent à ses habitants l'impression de n'appartenir qu'à un endroit précis ? Pour beaucoup de libanais, aller dans la région ou le quartier idéologiquement différent du sien est une idée saugrenue et avec surprise jamais réalisée.

 

 

Ma présence parmi certains amis de mon amie d'enfance sera l'occasion pour eux de quelques virées fébriles à la recherche d'origines ou à la découverte de territoires inexplorés. Ce sera également un prétexte pour mon amie de franchir le pas avec une étrangère et enfin pouvoir voyager sur les multiples facettes de ce pays en forme d'amande que l'on appelait jadis :

“Le petit paradis terrestre”.