-
Sonia ouvre la fenêtre pour aérer, en arrivant dans l'appartement d'un bénéficiaire dépendant qui souffre de troubles psychologiques. -
Sonia demande au bénéficiaire de l'aider à changer les draps avec elle pour le stimuler à faire des choses. -
Sonia aide le bénéficiaire à faire sa toilette et applique une crème pour favoriser la cicatrisation d'une petite blessure sur le crâne. -
Elle l'aide aussi à s'habiller. -
Sonia nettoie les toilettes quand c'est nécessaire pour ne pas laisser trop de travail désagréable à la femme de ménage. -
-
Sonia remplit le carnet de liaison pour transmettre à l'infirmière les actes effectués auprès du bénéficiaire et signaler d'éventuelles observations. -
Sonia dit au revoir au monsieur en lui prenant la main, après s'être soigneusement passé les mains au gel hydroalcoolique, car ces personnes isolées ont besoin de contact malgré les consignes sanitaires. -
Sonia prépare le petit déjeuner du bénéficiaire atteint de la maladie de Parkinson qui ne peut pas se faire à manger seul au risque de se blesser. -
Il fait très chaud, en cette matinée d'été et le monsieur préfère rester torse nu pour prendre son petit déjeuner. -
Sonia change les draps du bénéficiaire et range un peu pour qu' il se sente plus à l'aise. -
Sonia fait les courses du bénéficiaire atteint de la maladie de Parkinson qui ne peut pas sortir tout seul au risque de tomber dans la rue ou se faire agresser. -
Elle a avance le prix des courses et se fera rembourser par la suite. -
Sonia prépare les repas du bénéficiaire atteint de la maladie de Parkinson qui ne peut se faire à manger seul au risque de se blesser. -
Elle prépare plusieurs repas en avance pour le bénéficiaire atteint de la maladie de Parkinson. -
Sonia déjeune parfois chez ce monsieur pour lui tenir compagnie car il avait une vie très sociable avant sa maladie. -
Sonia se prépare à partir pour aller chez un autre bénéficiaire. Elle ferme la fenêtre et reviendra lui rendre visite plus tard dans la journée. -
Elle boit un café dans la rue entre deux visites chez des bénéficiaires. Elle préfère marcher que de prendre le métro, cela lui permet de s'aérer la tète entre deux rendez-vous. -
Un autre matin très tôt chez le bénéficiaire dépendant qui souffre de troubles psychologiques. Il doit se lever et se préparer pour que Sonia l'accompagne dans un centre de jour. Elle essaye de le presser un peu sans le brusquer. -
Elle aide le bénéficiaire à prendre une douche. -
Elle change les draps et la couverture souillés. -
Elle change les draps et la couverture souillés et prend une protection neuve pour le bénéficiaire. -
Elle aide le monsieur à finir sa toilette et à se préparer pour son rendez-vous. -
Elle essuie quelques taches de chocolat sur la veste préférée du monsieur avant de sortir. -
Elle montre au monsieur comment bien pincer son masque sur le nez. Nous sommes le 15 Septembre 2020 et le masque est obligatoire dans la rue à Paris. -
Elle donne du gel hydroalcoolique au bénéficiaire avant de l'accompagner à son centre d'accueil de jour. -
Le monsieur qu'elle accompagne avait descendu son masque car il fait chaud. Elle lui demande de le remettre bien. Paris, 15 Septembre 2020. -
Elle encourage le monsieur qu'elle accompagne dans son centre d accueil de jour, à marcher, en plaisantant avec lui car il s'arrête souvent. Elle devra se rendre chez une autre personne tout de suite après.
Une présence indispensable à la bonne santé des personnes âgées à domicile.
Sonia Koffi, diplômée Assistante de soin en gérontologie, est aide à domicile dans Paris, pour "Atmosphère", une structure associative crée par une assistante sociale qui se rendait compte de l'importance du nombre de personnes isolées. Une structure basée sur des valeurs humanitaires qui pense engagement humain et vocation. La vocation, Sonia l'a découverte, quand s'ennuyant dans le domaine comptable, elle a voulu faire quelque chose d'utile et qui fasse sens. Le souvenir de sa grand-mère aussi, en Afrique, qui était maltraitée par une de ses filles et par tout le village qui la pensait folle et la traitait de sorcière, alors qu'elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer. De ce choc, elle s'est demandée combien de personnes subissaient cela.
En 2019, elle a reçu une formation d'ASG financée par Atmosphère, grâce au directeur, Mr Coudre, qui a vu en elle sa motivation malgré sa récente reconversion, cinq ans auparavant. Pour l'instant, elle patiente pour obtenir un poste d'Asg car peu de places sont disponibles à ce statut diplômé.
S'occuper des personnes âgées, Sonia le fait avec amour jusqu'à parfois faire des heures supplémentaires où s'enquérir de nouvelles au téléphone. Elle prend le temps, ce qui semble être loin des possibilités de certaines Ehpad, par manque de moyens. Mais malgré cela elle doit enchainer les visites sans vraiment de pauses au cours de ses longues journées. Ce métier difficile d'aide à domicile mis en lumière au rang de métiers essentiels pendant le confinement car comme les infirmiers ou les médecins , elle devait se rendre très tôt dans Paris, venant d'une banlieue lointaine et soumise à divers risques d'agressions dans les transports ou les rues vides.
L'aide à domicile est également au cœur des débats sur les problématiques d'accompagnement à la fin de vie.
J'ai suivi Sonia chez deux de ses bénéficiaires de l'aide à domicile, l'un ayant des troubles psychologiques, l'autre la maladie de Parkinson, les rendant dépendants et isolés.
-
PORTFOLIO / DOCUMENTAIRES